Le Maroc prévoit d’étendre son réseau autoroutier de 1 800 km à 3 000 km d’ici 2030, grâce à un investissement de 7,74 milliards de dirhams sur la période 2025-2027. Cette initiative vise à améliorer les déplacements, réduire les temps de trajet et renforcer l’accès aux régions clés, tout en se préparant à accueillir la Coupe du monde 2030. Voici les principaux projets :
- Rabat–Casablanca (60 km) : Prévue pour 2029, cette autoroute désengorgera l’axe actuel et facilitera l’accès au Grand Stade.
- Guercif–Nador (105 km) : Reliera le port Nador West Med au réseau national, stimulant les échanges commerciaux.
- Tit Mellil–Berrechid (31 km) : Fluidifiera le trafic autour de Casablanca.
- Fès–Marrakech : Connectera directement les régions du Moyen et Haut Atlas avec un budget de 28 milliards de dirhams.
- Agadir (60 km) : Comprend une voie express urbaine et une rocade nord-est.
Ces infrastructures renforceront la mobilité, soutiendront l’économie et amélioreront l’intégration régionale, tout en positionnant le Maroc parmi les leaders africains en matière d’infrastructures routières.
ADM annonce 1.000 km de nouvelles autoroutes d’ici 2027 : Un projet majeur pour le Maroc

Nouveaux projets autoroutiers prévus d’ici 2030
Le Maroc poursuit son ambitieux programme d’expansion autoroutière, avec des projets destinés à transformer la mobilité à l’échelle nationale. Ces nouvelles infrastructures, représentant des investissements de plusieurs milliards de dirhams, visent à connecter les principaux pôles économiques et à optimiser le réseau en vue d’un événement mondial d’envergure.
Autoroute continentale Rabat–Casablanca
Parmi les projets les plus attendus figure l’autoroute continentale reliant Rabat à Casablanca. Ce tronçon de 59 à 60 km nécessitera un investissement compris entre 5 et 6,5 milliards MAD (≈475–618 M€). L’objectif est clair : désengorger l’axe actuel entre ces deux grandes métropoles, tout en facilitant l’accès au Grand Stade de Casablanca, un site clé pour l’événement. Prévue pour 2029, cette nouvelle infrastructure permettra également de tester et d’améliorer les flux de circulation avant cette échéance.
Autoroute Guercif–Nador
Le projet Guercif–Nador, d’une longueur de 104 à 105 km, représente un investissement estimé entre 5 et 7 milliards MAD (≈475–665 M€). Cette autoroute jouera un rôle crucial en connectant directement le port Nador West Med au réseau national. En plus de faciliter le transport des marchandises, elle stimulera l’économie locale en améliorant l’accès aux zones industrielles et commerciales.
Autoroute Tit Mellil–Berrechid
Avec ses 31 km, l’autoroute Tit Mellil–Berrechid vise à réduire la congestion dans la région de Casablanca. Conçue en 2×3 voies pour anticiper une demande croissante, elle permettra de fluidifier le trafic pour les automobilistes venant du nord et de l’est en direction du sud. Ce projet inclut également 12 ouvrages d’art et de nouveaux échangeurs, assurant une intégration harmonieuse avec le réseau déjà existant.
Autres tracés planifiés
D’autres projets viennent compléter cette vision ambitieuse, renforçant ainsi la couverture nationale du réseau autoroutier. Parmi eux :
- L’autoroute Fès–Marrakech, dotée d’un budget de 28 milliards MAD (≈2,66 milliards d’euros), traversera les montagnes de l’Atlas pour relier directement le Moyen et le Haut Atlas.
- Les liaisons Tanger–Tétouan et Tanger/Tétouan–Fès/Meknès amélioreront la connectivité entre les grandes villes du nord et le centre du pays.
- Agadir, quant à elle, bénéficiera de deux projets majeurs : une voie express urbaine de 20 km et une rocade nord-est de 40 km, pour un investissement total de 1,4 milliard MAD. Ces infrastructures visent à répondre aux besoins spécifiques de mobilité urbaine et à faciliter l’accès aux zones touristiques et économiques.
Le tableau suivant résume les principales caractéristiques de ces projets :
| Projet | Longueur | Investissement | Objectif principal |
|---|---|---|---|
| Rabat–Casablanca | 59–60 km | 5–6,5 milliards MAD | Désengorger l’axe actuel, accès au Grand Stade |
| Guercif–Nador | 104–105 km | 5–7 milliards MAD | Relier le port Nador West Med au réseau national |
| Tit Mellil–Berrechid | 31 km | Non communiqué | Fluidifier le trafic à Casablanca |
| Fès–Marrakech | Non précisé | 28 milliards MAD | Connecter le Moyen et le Haut Atlas |
| Agadir (ensemble) | 60 km | 1,4 milliard MAD | Mobilité urbaine et accès touristique |
Ces projets, une fois achevés, promettent de transformer le paysage des transports au Maroc, tout en soutenant le développement économique et social du pays.
Carte du réseau autoroutier marocain en 2030
Contenu de la carte
La carte présente trois types d’axes : existants (lignes bleues continues), en construction (lignes orange pointillées) et planifiés (lignes vertes pointillées). Elle couvre les 1 800 km d’autoroutes actuels et les 1 200 km supplémentaires prévus, portant le réseau total à 3 000 km d’ici 2030.
Chaque tronçon est annoté avec des informations essentielles : le nom du projet, sa longueur et l’année prévue de livraison (par exemple : Rabat–Casablanca, 60 km, 2029). Les principaux points de connexion et nœuds d’échange sont signalés par des symboles spécifiques, facilitant l’identification des liaisons stratégiques.
La carte met également en avant les distances entre grandes villes et les temps de trajet estimés sur les nouveaux axes, offrant une vision claire de l’impact sur la mobilité quotidienne. Pour les zones urbaines complexes, des encarts détaillent les projets locaux, comme les 60 km d’infrastructures supplémentaires prévus pour le Grand Agadir. Cette approche synthétique permet d’anticiper les effets sur la mobilité et l’économie.
Détails de format
Conçue pour les publics marocains et français, la carte respecte plusieurs conventions locales. Les distances sont exprimées en kilomètres, les montants en dirhams marocains au format français (ex. : 7 000 000 000 MAD), les dates suivent le format jour/mois/année, et les milliers sont séparés par des espaces.
Une légende claire distingue les autoroutes fonctionnelles, les chantiers en cours et les projets planifiés grâce à un code couleur uniforme. La carte inclut aussi des informations pratiques comme les aires de repos, stations-service et points de péage. Des codes QR permettent d’accéder à des versions numériques mises à jour en temps réel. Cette intégration numérique améliore l’efficacité opérationnelle de l’ADM.
sbb-itb-dafa43e
Effets sur les automobilistes et l’économie
Avantages pour les automobilistes
L’élargissement du réseau autoroutier marocain promet de transformer le quotidien de millions d’usagers. Par exemple, l’autoroute Rabat-Casablanca permettra de réduire le temps de trajet de 90 à 60 minutes d’ici 2030. De plus, la suppression progressive des péages sur certains axes stratégiques devrait alléger les coûts de transport tout en fluidifiant le trafic aux barrières.
Les automobilistes bénéficieront également d’infrastructures modernes axées sur la sécurité, avec une signalisation améliorée et des systèmes de gestion du trafic avancés. L’autoroute Guercif-Nador, longue de 104 km, est prévue pour augmenter l’efficacité du trafic d’environ 20 % dans le nord du pays. En parallèle, les contournements urbains envisagés pour Casablanca, Marrakech et Agadir devraient réduire de manière significative les embouteillages, notamment aux heures de pointe.
Ces avancées ne se limitent pas à améliorer l’expérience des conducteurs, elles annoncent aussi des retombées économiques et sociales importantes.
Bénéfices économiques et sociaux
L’expansion du réseau autoroutier représente une véritable opportunité économique. Entre 2025 et 2027, un investissement de 7,74 milliards de dirhams est prévu, ce qui stimulera la création d’emplois dans la construction et les secteurs associés. Des analyses indiquent qu’une meilleure infrastructure de transport pourrait entraîner une hausse de 10 à 15 % du PIB régional.
La Coupe du monde 2030 agit également comme un moteur pour ces projets. Un réseau autoroutier étendu facilitera la gestion des visiteurs internationaux et renforcera l’image du Maroc comme une destination facilement accessible. Par ailleurs, l’autoroute Guercif-Nador reliera directement le complexe industrialo-portuaire de Nador West Med au réseau national, simplifiant ainsi les échanges commerciaux avec l’Europe.
En parallèle, des programmes de développement régional mobilisent plus de 15 milliards de dirhams pour moderniser les routes. Cela permettra de connecter directement des régions comme Khénifra, Errachidia et Oujda, réduisant ainsi les disparités territoriales.
Tableau comparatif : réseau actuel vs réseau planifié
| Aspect | Réseau actuel (2024) | Réseau planifié (2030) |
|---|---|---|
| Longueur totale | 1 800 km | 3 000 km |
| Nouvelles constructions | – | 1 000+ km |
| Classement africain | 2e plus grand | Expansion majeure |
| Connexions principales | Liaisons inter-régionales limitées | Réseau multi-villes intégré |
| Structure tarifaire | Multiples points de péage | Péages réduits/supprimés sur axes clés |
| Couverture régionale | Concentrée sur la côte/centre | Étendue aux Atlas et régions orientales |
| Accès aux hubs économiques | Limité aux régions intérieures | Accès direct à Khénifra, Errachidia et Oujda |
| Préparation Coupe du monde | Insuffisante pour un flux massif | Optimisée pour la logistique de l’événement 2030 |
La Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) prévoit un chiffre d’affaires de 4,02 milliards de dirhams en 2024, soit une augmentation de 8 % par rapport à l’année précédente. En parallèle, les dépenses d’investissement brut de l’ADM ont bondi de 24,2 %. Ces efforts soutiennent une meilleure connectivité, dynamisent les économies régionales et renforcent les recettes autoroutières, tout en ouvrant la voie à de nouveaux projets ambitieux.
Financement, calendriers et plans futurs
Financement et parties prenantes
Le développement du réseau autoroutier marocain repose sur une collaboration étroite entre le secteur public et privé. La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) est responsable de la construction et de la maintenance des infrastructures, tandis que le ministère de l’Équipement et de l’Eau supervise la planification stratégique et les politiques d’aménagement.
Entre 2025 et 2027, le plan de financement prévoit un budget total de 7,74 milliards MAD (≈735 M€), réparti comme suit : 265 millions MAD pour 2025, 245 millions MAD pour 2026, et 263 millions MAD pour 2027.
Les partenariats public-privé (PPP) jouent un rôle clé, notamment pour les projets liés à la Coupe du monde 2030. Ces collaborations permettent de partager les risques financiers tout en profitant du savoir-faire technique des entreprises privées.
Sur le plan financier, l’ADM affiche des résultats solides, avec un chiffre d’affaires consolidé atteignant 1,19 milliard MAD (113 M€) à fin mars 2024, contre 962 millions MAD (91 M€) à la même période en 2023. Cette stabilité financière permet de soutenir un calendrier ambitieux pour les projets en cours.
Calendriers des projets
Les projets autoroutiers en cours et à venir s’inscrivent dans une vision à long terme, avec des échéances alignées sur les besoins de la Coupe du monde 2030. Par exemple, la construction de l’autoroute Rabat–Casablanca commencera en 2025, avec une mise en service prévue pour 2028.
Le tronçon Tit Mellil–Berrechid, actuellement en construction, sera opérationnel en 2027, tandis que l’autoroute Guercif–Nador devrait ouvrir en 2029.
| Projet | Début construction | Mise en service | Coût estimé |
|---|---|---|---|
| Autoroute Rabat–Casablanca | 2025 | 2028 | 5 milliards MAD (≈475 M€) |
| Tronçon Tit Mellil–Berrechid | En cours | 2027 | Non communiqué |
| Autoroute Guercif–Nador | En cours | 2029 | 7 milliards MAD (≈665 M€) |
En parallèle de ces échéances, les projets intègrent des innovations technologiques et une approche multimodale pour moderniser les infrastructures.
Développements futurs
Après 2030, la priorité sera donnée à la modernisation numérique. L’ADM investira dans des systèmes de péage électronique, des outils de surveillance du trafic en temps réel et des solutions automatisées pour la maintenance. Ces initiatives visent à améliorer l’expérience des usagers tout en optimisant les opérations, notamment pour répondre aux exigences de la Coupe du monde 2030.
Les autoroutes intelligentes sont également au cœur des développements. Des projets pilotes sont déjà en cours, et une intégration complète est prévue dans le cadre de la vision 2030. De plus, des études sont menées pour élargir certains tronçons à jusqu’à 8 voies par direction.
L’intégration multimodale est un autre axe stratégique. Elle vise à renforcer les connexions entre autoroutes, réseaux ferroviaires et infrastructures portuaires. Par ailleurs, plus de 15 milliards MAD seront mobilisés pour moderniser le réseau routier, incluant les routes rurales et les voies express urbaines. Cette approche vise à garantir une couverture homogène sur tout le territoire.
Pour suivre les avancées de ces projets, la plateforme AutoActu.ma (https://autoactu.ma) propose des analyses détaillées et des informations pratiques pour les automobilistes marocains.
Conclusion
L’élargissement du réseau autoroutier marocain d’ici 2030 marque une avancée majeure qui renforcera la position du Maroc parmi les leaders africains en infrastructures routières. Avec une extension prévue de 1 800 km à 3 000 km, le royaume continuera de disposer du deuxième plus grand réseau autoroutier d’Afrique. Ce projet ambitieux ouvre la voie à une refonte de la mobilité et à un nouvel élan pour l’économie nationale.
Les nouveaux axes, comme Rabat–Casablanca et Guercif–Nador, promettent d’améliorer considérablement les déplacements. Les automobilistes verront leurs temps de trajet réduits de 30 % entre les grandes villes, rendant les voyages plus rapides et plus pratiques. Outre les bénéfices pour les usagers, cet investissement stratégique stimulera le développement régional, renforcera le secteur touristique et facilitera l’accès aux marchés. Ces travaux s’inscrivent également dans le cadre des préparatifs pour la Coupe du Monde 2030, offrant au Maroc une opportunité unique de démontrer ses capacités organisationnelles et son dynamisme.
Cette expansion autoroutière aura aussi un impact profond sur la connectivité territoriale. Les régions isolées bénéficieront d’un accès direct aux principaux pôles économiques, favorisant l’émergence de nouveaux centres de croissance et une meilleure intégration nationale.
Pour ceux qui souhaitent rester informés sur ces projets structurants, AutoActu.ma (https://autoactu.ma) continue de fournir des analyses approfondies et des informations pratiques sur ces transformations qui redéfinissent le paysage routier marocain.
FAQs
Quels bénéfices économiques et sociaux sont attendus de l’élargissement du réseau autoroutier marocain d’ici 2030 ?
L’expansion du réseau autoroutier marocain prévue d’ici 2030 promet d’apporter des bénéfices considérables. D’un point de vue économique, elle simplifiera le transport des marchandises, ce qui devrait réduire les coûts logistiques et dynamiser les échanges commerciaux. En rendant certaines zones plus accessibles, ce projet pourrait également encourager de nouveaux investissements, notamment dans les régions actuellement enclavées.
Sur le plan social, ces infrastructures offriront une meilleure mobilité aux citoyens, raccourcissant les temps de trajet et améliorant les connexions entre les différentes régions. Cela ouvrira l’accès à davantage d’opportunités, qu’il s’agisse d’emplois ou de services essentiels comme l’éducation et la santé.
Ce projet ambitieux ne vise pas seulement à soutenir la croissance économique, mais aussi à améliorer le quotidien des Marocains tout en renforçant la cohésion territoriale du pays.
Comment le Maroc financera-t-il l’extension de son réseau autoroutier d’ici 2030, et quels sont les principaux partenariats impliqués ?
Le développement du réseau autoroutier marocain s’appuie sur plusieurs sources de financement, notamment les partenariats public-privé (PPP), les investissements publics et des prêts obtenus auprès d’organismes internationaux. Ce modèle permet de répartir les coûts entre l’État, les entreprises privées et les institutions financières, assurant ainsi une gestion plus équilibrée des ressources.
En parallèle, les collaborations avec des institutions internationales, comme les banques de développement, jouent un rôle central. Ces partenariats ne se limitent pas au financement, mais contribuent également à la mise en œuvre des projets. L’objectif est clair : renforcer les infrastructures de transport tout en intégrant des pratiques respectueuses du développement durable.
Comment l’expansion du réseau autoroutier marocain soutient-elle la préparation de la Coupe du monde 2030 ?
L’extension du réseau autoroutier au Maroc joue un rôle central dans les préparatifs pour accueillir la Coupe du monde 2030. En renforçant les liaisons entre les grandes villes et les infrastructures sportives, ces nouvelles routes permettront de simplifier les déplacements des supporters, des équipes et des organisateurs, tout en raccourcissant considérablement les temps de trajet.
Mais ce n’est pas tout. Ces projets d’infrastructure visent également à rendre les routes plus sûres et plus confortables pour les automobilistes. En parallèle, ils contribuent au dynamisme économique des régions en facilitant leur accessibilité. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie à long terme pour moderniser les transports au Maroc et garantir des conditions idéales pour accueillir des événements internationaux d’envergure.
Articles de blog associés
- Bornes de recharge au Maroc : état actuel et futur
- Carte des bornes de recharge au Maroc
- Stratégies des OEM internationaux au Maroc
- Comment le Maroc Devient un Hub d’Exportation de Véhicules Électriques

