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Défis des bornes de recharge au Maroc

Yassine El Amrani par Yassine El Amrani
14 novembre 2025
dans Actualités
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Défis des bornes de recharge au Maroc

Défis des bornes de recharge au Maroc

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Le Maroc est confronté à des défis majeurs pour développer son réseau de bornes de recharge et soutenir la croissance des véhicules électriques (VE). Avec moins de 500 VE en 2023 et seulement 80 à 119 bornes actives sur tout le territoire, l’infrastructure actuelle est insuffisante pour répondre à la demande croissante. Voici les principaux points à retenir :

  • Distribution inégale : Les grandes villes comme Casablanca et Marrakech concentrent la majorité des bornes, laissant les zones rurales et les autoroutes largement sous-équipées.
  • Problèmes techniques : Multiplicité des standards de prises, absence de coordination entre opérateurs, et systèmes de paiement complexes freinent les utilisateurs.
  • Coûts élevés : Installer une borne rapide peut coûter entre 270 000 et 1 million MAD, ce qui décourage les investissements privés.
  • Réseau électrique limité : La capacité actuelle de l’ONEE est insuffisante pour absorber une demande croissante, notamment pour les bornes rapides.
  • Solutions possibles : Partenariats public-privé, subventions, standardisation des normes, et intégration des énergies renouvelables comme le solaire.

Pour rattraper son retard, le Maroc doit accélérer la mise en place de 2 000 nouvelles bornes d’ici 2028, avec un focus sur les zones rurales et les axes autoroutiers. Sans une action rapide et coordonnée, la transition vers la mobilité électrique restera bloquée.

Comment charger sa voiture électrique à Casablanca (Maroc)

Répartition inégale des bornes de recharge à travers le Maroc

La distribution déséquilibrée des bornes de recharge freine considérablement l’adoption des véhicules électriques (VE) au Maroc. Certaines régions sont bien équipées, tandis que d’autres sont largement ignorées, ce qui renforce l’inquiétude liée à l’autonomie des véhicules.

Une concentration urbaine au détriment des zones rurales et des autoroutes

Les grandes villes comme Casablanca, Rabat et Marrakech regroupent presque la totalité des 80 à 119 bornes de recharge opérationnelles dans le pays. Cette concentration s’explique par une population dense et un pouvoir d’achat plus élevé dans ces métropoles. En revanche, les villes moyennes, les zones rurales et les axes autoroutiers sont largement sous-équipés, voire totalement dépourvus de bornes de recharge. Par exemple, un trajet en VE entre Casablanca et Marrakech demeure incertain en raison de l’absence de bornes sur le parcours.

Ce déséquilibre territorial limite la confiance des usagers et freine l’adoption des VE.

Un accès restreint qui freine ventes et investissements

Le manque d’infrastructures de recharge en dehors des grandes villes pousse de nombreux automobilistes à hésiter avant d’investir dans un véhicule électrique. Les chiffres de vente en témoignent : en 2023, moins de 500 véhicules 100 % électriques ont été vendus au Maroc.

Ce problème affecte également le secteur touristique. Les visiteurs étrangers, notamment européens, habitués à des réseaux de recharge bien développés, pourraient être découragés par l’absence de solutions adaptées au Maroc.

Installer une borne rapide de 50 kW peut coûter jusqu’à 270 000 dirhams (≈24 500 €), un investissement risqué dans les zones peu peuplées. Cette faible rentabilité dissuade les investisseurs privés, créant un cercle vicieux qui freine encore davantage le développement du réseau. Cependant, certains acteurs, comme l’AIVAM, tentent de changer la donne en lançant des projets pilotes subventionnés.

Problèmes liés aux différents standards et systèmes de recharge

En plus des disparités régionales, des obstacles techniques viennent compliquer l’accès et l’utilisation des bornes de recharge. Le manque de coordination entre les standards techniques et commerciaux freine considérablement le développement de la mobilité électrique au Maroc.

Multiplicité des réseaux non interconnectés

Le paysage marocain des bornes de recharge est marqué par une fragmentation importante. Plusieurs opérateurs gèrent leurs propres réseaux, sans aucune interconnexion ni coordination. Résultat : chaque opérateur impose ses propres règles et standards, ce qui complique l’accès global aux infrastructures.

Pour les conducteurs, cela signifie souvent devoir souscrire à plusieurs abonnements ou utiliser différentes applications mobiles pour accéder aux bornes. Planifier un trajet longue distance devient alors un véritable casse-tête : il faut non seulement identifier les stations disponibles, mais aussi vérifier que l’on dispose des abonnements nécessaires pour y accéder.

L’absence d’un cadre réglementaire clair aggrave encore la situation. Chaque acteur est libre de développer ses propres solutions, qu’elles soient techniques ou commerciales, sans obligation de compatibilité.

Incompatibilité des prises et systèmes de paiement

Les problèmes de compatibilité ne s’arrêtent pas là. Les véhicules importés, par exemple, utilisent parfois des standards de prises différents de ceux des bornes installées, ce qui rend certaines stations inutilisables pour certains modèles de voitures. Cette diversité limite les options de recharge et complique la vie des utilisateurs.

Entre les différents types de prises, les puissances de charge variées et les protocoles multiples, les conducteurs doivent souvent jongler avec des systèmes de paiement tout aussi variés. Au Maroc, où l’on compte environ 100 stations de recharge rapide DC sur l’ensemble du territoire, l’absence d’un système de paiement unifié complique encore les choses. Les utilisateurs se retrouvent à devoir utiliser des applications spécifiques, des cartes dédiées, des codes QR ou d’autres méthodes de facturation. Cette complexité nuit à l’expérience utilisateur et freine l’adoption des véhicules électriques.

Problème Impact sur l’utilisateur Conséquence sur le marché
Prises incompatibles Certains véhicules ne peuvent pas être rechargés Adoption limitée des véhicules électriques
Réseaux non interconnectés Nécessité de multiples abonnements Fragmentation de l’infrastructure
Paiements multiples Complexité et manque de simplicité Réduction de l’intérêt pour les VE

À titre de comparaison, des marchés plus avancés comme la France offrent une infrastructure bien plus standardisée, avec plus de 129 000 bornes de recharge accessibles. Au Maroc, avec seulement 80 à 119 bornes actives sur l’ensemble du territoire, l’écart est frappant. Ces défis techniques montrent clairement l’urgence de mettre en place des solutions harmonisées et de favoriser des partenariats pour accélérer le déploiement des infrastructures de recharge.

Défis financiers et d’infrastructure freinant l’expansion

Au-delà des obstacles techniques, les défis financiers et d’infrastructure ajoutent une couche de complexité à l’expansion des bornes de recharge. Ces freins expliquent en grande partie pourquoi le Maroc peine à accélérer le développement de ce secteur essentiel.

Coûts élevés d’installation des bornes de recharge

Installer une borne rapide DC représente un investissement conséquent. Les coûts, qui incluent l’équipement et les travaux, varient entre 270 000 MAD et plus d’un million de dirhams, rendant le retour sur investissement particulièrement lent dans un marché encore en phase de démarrage. Dans certaines régions, où le réseau électrique local ne peut supporter des bornes rapides, les opérateurs se voient contraints d’opter pour des chargeurs AC, moins performants. Ces dépenses élevées freinent naturellement les initiatives des investisseurs pour élargir le réseau.

Manque de partenariats entre l’État et le secteur privé

L’absence de collaboration structurée entre le public et le privé complique également le déploiement des infrastructures de recharge. À ce jour, les investissements reposent majoritairement sur les acteurs privés, qui supportent seuls les risques financiers. Le gouvernement marocain n’a pas encore introduit de subventions significatives ni d’incitations pour encourager l’installation de bornes, en particulier pour les modèles rapides. Cette situation rend le retour sur investissement incertain, décourageant ainsi les projets ambitieux. Par ailleurs, les démarches administratives auprès de l’ONEE allongent les délais et augmentent les coûts.

Une initiative notable a été proposée par l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM). Elle suggère que chaque marque automobile contribue à hauteur de 6 000 dirhams par véhicule vendu sur quatre ans, afin de financer un réseau privé de bornes de recharge. Bien que cette proposition ait été soumise au ministère de la Transition énergétique, elle n’a pas encore été mise en œuvre.

Défi financier Impact sur le déploiement Solution envisagée
Coût élevé des bornes DC (270 000 à 1 million MAD) Réduction des investissements privés Subventions publiques ciblées
Absence d’incitations gouvernementales Risque financier élevé pour les privés Partenariats public-privé
Complexité administrative Retards et surcoûts des projets Simplification des procédures

Pour surmonter ces obstacles, une collaboration plus étroite entre l’État et le secteur privé est cruciale. Les investisseurs attendent des mesures incitatives et des signaux clairs du gouvernement pour accélérer leurs projets. Sans une telle coopération, le Maroc pourrait accumuler un retard significatif dans sa transition vers la mobilité électrique, alors même que des échéances stratégiques, comme le Mondial 2030, renforcent l’urgence d’agir.

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Limites du réseau électrique et intégration des énergies renouvelables

Le développement rapide des bornes de recharge pour véhicules électriques (VE) au Maroc soulève une question clé : le réseau électrique national peut-il répondre à cette nouvelle demande sans compromettre sa stabilité ? Ce défi technique met en lumière des enjeux structurels bien au-delà de la simple installation de bornes.

Le réseau électrique face à une demande croissante

Aujourd’hui, le réseau de l’ONEE répond aux besoins actuels, mais il n’a pas été conçu pour absorber l’augmentation liée aux véhicules électriques, en particulier durant les heures de pointe. Une étude réalisée en 2025 souligne que des investissements conséquents seront nécessaires pour renforcer les infrastructures, notamment dans les zones urbaines et touristiques où le nombre de bornes de recharge devrait croître rapidement.

Les bornes de recharge rapide (DC), capables de délivrer jusqu’à 150 kW, posent un problème majeur. Leur forte consommation peut dépasser les capacités des transformateurs locaux ou des lignes de distribution. Ces stations, souvent concentrées sur des axes autoroutiers ou dans les grandes villes, risquent de provoquer des surcharges locales et des coupures. Ces interruptions pourraient freiner l’adoption des VE, les utilisateurs étant confrontés à des difficultés pour recharger leurs véhicules de manière fiable.

Pour éviter ces problèmes, des investissements ciblés sont indispensables. Cela inclut le renforcement des infrastructures de distribution, l’intégration de systèmes de stockage d’énergie, et l’utilisation de réseaux intelligents pour lisser les pics de consommation. Si certains projets pilotes de smart grids sont déjà en cours dans certaines villes, leur généralisation nécessitera des partenariats public-privé et des financements adaptés.

Dans ce contexte, l’intégration des énergies renouvelables se profile comme une solution de choix.

L’énergie solaire et éolienne au service des véhicules électriques

Les énergies renouvelables offrent une alternative prometteuse pour alimenter les bornes de recharge de manière durable. Avec son immense potentiel solaire et éolien, le Maroc a l’opportunité de transformer le paysage de la mobilité électrique.

Un exemple concret est fourni par l’Iresen et sa plateforme Green Energy Park. L’institut a mis au point des bornes de recharge alimentées par l’énergie solaire, prouvant la viabilité technique et économique de ces solutions vertes. Ces stations pilotes démontrent qu’il est possible de réduire la dépendance au réseau électrique traditionnel tout en diminuant l’empreinte carbone.

D’autres initiatives voient également le jour, notamment dans les zones touristiques et urbaines, où des panneaux solaires sont installés sur les stations de recharge ou à proximité. Cette approche favorise l’autoconsommation et offre une solution économiquement durable sur le long terme.

Cependant, intégrer les énergies renouvelables dans les infrastructures de recharge n’est pas sans défis. La variabilité de la production solaire et éolienne nécessite des systèmes de stockage pour garantir une alimentation stable. En outre, les coûts d’installation de ces infrastructures restent élevés, et leur mise en œuvre demande une coordination étroite entre les gestionnaires de réseau, les opérateurs de bornes et les producteurs d’énergie renouvelable.

Les experts préconisent le développement de micro-réseaux alimentés par des énergies renouvelables, l’encouragement de l’autoconsommation locale et l’installation de systèmes de stockage. Ils insistent également sur l’importance de former des techniciens qualifiés et de mettre en place un cadre réglementaire attractif pour les investisseurs privés.

Un autre enjeu majeur réside dans le mix énergétique actuel du Maroc, encore largement dominé par le charbon. Cela limite les avantages environnementaux des VE. En augmentant la part des énergies renouvelables dans le réseau de recharge, le pays pourrait non seulement réduire ses coûts énergétiques à long terme, mais aussi diminuer sa dépendance aux énergies fossiles importées et réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Cette transition énergétique s’inscrit dans la stratégie nationale visant à accroître considérablement la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030. Pour les professionnels du secteur automobile, suivre ces évolutions est essentiel. Des plateformes comme AutoActu.ma documentent régulièrement les avancées dans le domaine des infrastructures de recharge et de l’intégration des énergies renouvelables.

Solutions pour améliorer le réseau de recharge électrique au Maroc

Le Maroc peut accélérer le déploiement des bornes de recharge en s’appuyant sur des approches technologiques, financières et réglementaires. Face à un réseau encore fragmenté et des investissements insuffisants, des actions coordonnées entre les secteurs public et privé s’imposent. Voici quelques pistes concrètes pour relever ces défis et construire une infrastructure adaptée aux besoins croissants.

Technologie de réseau intelligent pour une gestion optimisée de l’électricité

Les réseaux intelligents offrent une solution essentielle pour gérer efficacement la distribution d’énergie et répondre à la demande croissante liée aux véhicules électriques. Ces systèmes permettent d’ajuster automatiquement la charge en fonction des besoins en temps réel. Par exemple, ils peuvent programmer les recharges lors des pics de production d’énergie renouvelable, ce qui aide à équilibrer l’offre et la demande. En répartissant la consommation sur plusieurs heures, les réseaux intelligents réduisent les risques de surcharge pour l’ONEE. De plus, grâce à l’analyse des données, il devient possible d’anticiper les besoins futurs et de mieux orienter les investissements.

Partenariats public-privé pour financer l’infrastructure

Le financement du réseau de recharge nécessite des approches collaboratives, combinant ressources publiques et investissements privés. Une initiative notable est celle de l’AIVAM, qui propose une contribution de 6 000 dirhams par véhicule vendu sur quatre ans, ainsi qu’une taxe sur les ventes de véhicules neufs pour soutenir l’installation des bornes. Bien que la mise en œuvre de ces mesures ait pris du retard, elles démontrent le potentiel des partenariats public-privé pour accélérer le déploiement.

D’autres stratégies incluent des incitations à la fabrication locale de bornes de recharge, comme cela se fait en Chine. En produisant localement, le Maroc pourrait réduire ses coûts d’importation, créer des emplois et se positionner comme un acteur régional. Par ailleurs, collaborer avec l’ONEE pour simplifier les démarches administratives et installer des bornes de recharge rapide DC est une étape cruciale pour répondre aux besoins des usagers.

Uniformisation des standards et systèmes connectés

L’harmonisation des normes techniques et commerciales est indispensable pour améliorer l’expérience utilisateur et encourager l’adoption des véhicules électriques. Aujourd’hui, les incompatibilités entre connecteurs et solutions de paiement freinent le développement du marché. Pour y remédier, le Maroc pourrait standardiser l’utilisation du connecteur Type 2 pour la recharge en courant alternatif (AC) et du CCS pour la recharge rapide en courant continu (DC).

La mise en place de systèmes de paiement unifiés et de plateformes interopérables faciliterait la localisation, la réservation et le paiement des recharges, quel que soit l’opérateur. Un registre national en temps réel permettrait aux conducteurs, y compris les Marocains résidant à l’étranger (MRE), de planifier leurs trajets en toute sérénité. En parallèle, une tarification transparente et uniforme renforcerait la concurrence entre opérateurs tout en simplifiant l’expérience utilisateur.

Enfin, un cadre réglementaire exigeant le respect de ces standards par tous les opérateurs, inspiré des modèles européens, pourrait réduire les obstacles techniques et favoriser l’intégration des énergies renouvelables. Des initiatives locales, comme celles menées par le Green Energy Park, montrent que l’innovation marocaine peut jouer un rôle clé dans cette harmonisation.

Conclusion : Prochaines étapes pour la recharge électrique au Maroc

Pour accélérer le déploiement des bornes de recharge, le Maroc doit mobiliser et coordonner tous les acteurs impliqués. Avec seulement 80 à 119 bornes actives sur le territoire, comparé aux 129 000 recensées en France, le pays fait face à des défis majeurs qui nécessitent des réponses rapides et bien structurées.

Une collaboration étroite entre l’État et le secteur privé est indispensable pour combler ce retard. Le gouvernement doit mettre en place une réglementation adaptée à la mobilité durable, tandis que les constructeurs automobiles, les fournisseurs d’énergie et les investisseurs privés doivent unir leurs efforts pour accélérer le rythme des installations. L’initiative AIVAM insiste sur l’importance de cette synergie entre les différents acteurs du secteur.

Les disparités géographiques dans l’implantation des bornes représentent un obstacle majeur. La concentration des infrastructures dans les grandes villes freine l’adoption des véhicules électriques dans les zones rurales et complique les trajets interurbains. L’objectif d’installer 2 000 bornes, dont 50 % rapides, en trois ans nécessite une planification rigoureuse, en mettant l’accent sur les axes autoroutiers et les zones touristiques.

Sur le plan financier, les coûts d’installation restent élevés et constituent un frein. Le recours à des partenariats public-privé et à des incitations étatiques est essentiel pour rendre ces investissements économiquement viables. Des initiatives comme le Green Energy Park offrent des modèles intéressants pour réduire les coûts tout en soutenant la filière locale.

L’uniformisation réglementaire est un autre levier clé. Simplifier l’expérience utilisateur passe par l’harmonisation des standards techniques et la mise en place de systèmes interopérables. Ces ajustements techniques doivent s’accompagner d’un effort pour impliquer davantage le public, afin de favoriser l’adoption des véhicules électriques.

La sensibilisation joue un rôle crucial dans cette transition. Avec moins de 500 voitures 100 % électriques vendues en 2023 et une domination du diesel représentant 85,5 % du marché, il est urgent de mener des campagnes d’information ciblées. En parallèle, des programmes de formation pour développer une main-d’œuvre qualifiée seront indispensables pour soutenir l’expansion des infrastructures.

Enfin, la tenue du Mondial 2030 représente une opportunité unique pour accélérer cette transformation. Cet événement peut servir de catalyseur pour positionner le Maroc comme leader régional de l’électromobilité, tout en fixant un cap ambitieux : atteindre 100 000 bornes accessibles à long terme.

FAQs

Quels sont les défis majeurs pour développer les bornes de recharge pour véhicules électriques au Maroc ?

Le Maroc fait face à plusieurs défis dans le développement des bornes de recharge pour véhicules électriques. L’un des obstacles majeurs est le coût élevé des infrastructures, qui demande des investissements conséquents pour leur mise en place. À cela s’ajoute le manque de standardisation des bornes, rendant leur compatibilité avec différents modèles de véhicules plus complexe.

Un autre point critique est l’accès restreint à une énergie propre et abordable, un élément clé pour garantir que les véhicules électriques tiennent leur promesse écologique. De plus, le manque de sensibilisation et de confiance des utilisateurs constitue un frein important à l’adoption de cette technologie.

Pour relever ces défis, plusieurs pistes peuvent être envisagées : des subventions publiques pour alléger les coûts, des partenariats public-privé pour accélérer le déploiement des infrastructures, et des campagnes de sensibilisation pour informer et rassurer les utilisateurs sur les avantages des véhicules électriques. Ces actions combinées pourraient faciliter la transition vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement.

Quels sont les principaux défis pour standardiser les bornes de recharge et les systèmes de paiement au Maroc, et comment peuvent-ils être surmontés ?

Le Maroc, comme de nombreux pays, rencontre plusieurs obstacles dans le développement de son réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques. Parmi les problèmes majeurs, on retrouve la standardisation des connecteurs et des systèmes de paiement. Ces lacunes compliquent l’interopérabilité entre les infrastructures et les différents véhicules électriques, tout en rendant l’expérience utilisateur moins fluide.

Pour avancer, l’adoption de normes internationales est une étape clé. Cela permettrait de garantir que les bornes soient compatibles avec une large gamme de véhicules, peu importe leur marque ou leur origine. En parallèle, simplifier les paiements grâce à des solutions numériques universelles, comme des applications mobiles ou des cartes rechargeables, pourrait considérablement améliorer la praticité pour les conducteurs.

Enfin, une coopération étroite entre les autorités, les opérateurs de recharge et les constructeurs automobiles sera indispensable. Ensemble, ils pourront mettre en place un cadre réglementaire clair, tout en attirant les investissements nécessaires pour développer des infrastructures modernes et accessibles à tous.

Quelles mesures sont prises pour intégrer les énergies renouvelables dans les bornes de recharge pour véhicules électriques au Maroc ?

Au Maroc, intégrer les énergies renouvelables dans les bornes de recharge pour véhicules électriques représente une étape importante vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement. Parmi les initiatives en cours, on trouve l’installation de bornes alimentées par des panneaux solaires, une solution qui utilise directement l’énergie du soleil pour fournir une source d’alimentation durable.

Le pays explore également des partenariats stratégiques avec des entreprises spécialisées dans les énergies vertes. Ces collaborations visent à renforcer l’utilisation d’énergies propres dans les infrastructures de recharge.

L’objectif principal de ces démarches est double : réduire l’empreinte carbone des systèmes de recharge tout en répondant à une demande croissante en énergie propre, essentielle pour accompagner le développement rapide des véhicules électriques au Maroc.

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