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Exportations en baisse de 7 % sur 4 mois : ralentissement à confirmer

Yassine El Amrani par Yassine El Amrani
28 juillet 2025
dans Actualités
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Exportations en baisse de 7 % sur 4 mois : ralentissement à confirmer

Exportations en baisse de 7 % sur 4 mois : ralentissement à confirmer

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La baisse de 7 % des exportations automobiles marocaines en 2025 marque un tournant pour l’industrie. Après une croissance record en 2023, le secteur subit un recul causé par :

  • Chute de la demande européenne : L’Europe, principal marché du Maroc, traverse une crise économique et une baisse des immatriculations (-1,9 % au premier semestre 2025).
  • Problèmes techniques : Stellantis Maroc a été affecté par des défaillances moteur, entraînant des rappels coûteux.
  • Transition vers l’électrique : Le Maroc peine à s’adapter au virage technologique, malgré des investissements pour produire plus de véhicules électriques.

Avec une dépendance à l’Europe (67,7 % des exportations en 2024), le Maroc doit diversifier ses marchés, accélérer la production électrique, et surmonter les défis structurels pour préserver sa place dans l’industrie mondiale.

Maroc : La feuille de route du commerce extérieur pour la période 2025-2027

Les causes du déclin des exportations

La baisse de 7 % des exportations marocaines s’explique par des facteurs économiques mondiaux et des mutations structurelles, notamment dans le secteur automobile. Ces changements touchent à la fois les marchés cibles et l’adaptation aux nouvelles technologies.

La demande européenne en recul

L’Europe, qui représente 67,7 % des exportations marocaines en 2024, traverse une période de ralentissement économique. Cette situation impacte directement les commandes en provenance de ce marché clé. Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP) :

« La forte demande intérieure du Maroc continue d’alimenter les importations. Pendant ce temps, les exportations restent contraintes, affectées par la stagnation économique européenne et l’incertitude géopolitique persistante. »

Les chiffres confirment cette tendance : après une croissance modeste de 0,9 % des ventes de véhicules en 2024, le premier trimestre 2025 affiche une baisse de 0,4 % par rapport à l’année précédente. Ce recul est dû à plusieurs facteurs, notamment l’incertitude politique, la fin de certaines subventions pour les véhicules électriques et une conjoncture économique morose qui freine les consommateurs.

Les équipements de transport, qui représentent 7,1 milliards d’euros (28 %) des importations européennes depuis le Maroc, sont particulièrement touchés. La dépendance au marché européen expose le Maroc aux fluctuations économiques du continent, accentuant les défis liés à la transition technologique.

La transition technologique : entre électrique et hybride

Le secteur automobile marocain est confronté à une transformation technologique majeure. Les ventes mondiales de véhicules électriques légers devraient atteindre 18,7 millions d’unités en 2025, marquant une croissance de 7,4 %, bien en deçà des 48 % de l’année précédente.

Ce ralentissement pousse les constructeurs à ajuster leurs stratégies. Les équipementiers revoient leurs prévisions et réduisent leurs investissements, ce qui crée une période d’incertitude dans l’industrie. Pour le Maroc, qui produit actuellement 70 000 véhicules électriques et 120 000 hybrides par an, cette transition est un défi. Bien que la production de véhicules électriques soit prévue pour atteindre 107 000 unités d’ici fin 2025, l’évolution reste lente, notamment en raison des hésitations du marché européen entre une électrification complète et des solutions hybrides.

L’instabilité commerciale et l’incertitude des marchés

L’environnement commercial mondial complique davantage la situation. Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, résume bien cette réalité :

« Nous entrons dans une ère de protectionnisme. Nous vivons dans l’instabilité en termes de règles commerciales qui rend les choses plus difficiles pour des pays comme le Maroc qui ont investi massivement dans un commerce ouvert, libre et équitable. »

Les barrières tarifaires et les risques géopolitiques influencent directement les décisions d’achat des clients européens. Avec des conditions économiques fragiles et une demande en baisse, le secteur automobile marocain fait face à un climat peu favorable.

De plus, l’activité de fusions et acquisitions dans l’industrie automobile a ralenti, reflétant la prudence des investisseurs face à ces incertitudes. Cette dynamique affecte les commandes et freine les projets d’expansion.

Enfin, le déficit commercial marocain, qui devrait atteindre 19,8 % du PIB en 2025, illustre la pression actuelle. Alors que les importations devraient augmenter de 8,8 %, la demande extérieure insuffisante pourrait réduire la croissance économique de 1,4 point de pourcentage.

L’impact sur l’industrie automobile marocaine

Le ralentissement des exportations automobiles marocaines pèse lourdement sur l’ensemble du secteur dans le royaume. Cette baisse affecte directement les constructeurs, les équipementiers, et par extension, l’économie nationale. Les répercussions se font également sentir sur l’emploi et les finances publiques.

Les répercussions sur les constructeurs et équipementiers

Les constructeurs automobiles, tels que Renault, déjà mentionné, subissent de plein fouet les effets de la contraction du marché européen et des transformations technologiques en cours.

Pour Stellantis, la situation est encore plus critique. Le constructeur fait face à des problèmes techniques importants, notamment des défaillances moteur ayant entraîné des rappels en Europe. Ces difficultés, combinées à un ralentissement de la production dû à des opérations de maintenance, ont entraîné une baisse des exportations encore plus marquée que celle de Renault sur la même période.

Malgré cela, Stellantis investit pour l’avenir. En juillet 2025, le groupe a dévoilé un plan d’expansion de 1,2 milliard d’euros pour doubler la capacité de production de son usine de Kénitra, qui atteindra 535 000 véhicules par an. Ce projet met l’accent sur les voitures électriques compactes, avec des modèles comme la Citroën AMI, l’Opel Rocks e et la Fiat Topolino, dont la production passera de 20 000 à 70 000 unités.

Du côté des équipementiers locaux, la pression est également forte. Avec un taux d’intégration locale de 69 %, la chaîne d’approvisionnement automobile marocaine doit s’adapter aux nouvelles exigences technologiques tout en gérant la baisse des commandes.

L’impact sur l’emploi et l’économie

Les conséquences économiques de ce ralentissement sont considérables et contribuent à creuser le déficit commercial marocain, qui a atteint 133,1 milliards de dirhams à la fin mai 2025, soit une augmentation de 15,1 % par rapport à l’année précédente.

L’industrie automobile, qui génère 862 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et 400 milliards de dirhams d’exportations, représente environ 15 % du PIB marocain. Cette importance souligne l’effet amplifié de la baisse des exportations sur l’économie nationale.

Sur le plan de l’emploi, les effets commencent déjà à se faire sentir. Bien que les données précises ne soient pas encore disponibles, la réduction des cadences de production chez les principaux constructeurs risque de provoquer des ajustements d’effectifs. Cette situation est d’autant plus préoccupante que le Maroc fait face à un taux de chômage élevé, particulièrement chez les jeunes.

Le déficit commercial, estimé à 19,8 % du PIB en 2025, met en lumière la vulnérabilité de l’économie face à cette baisse des exportations. Avec des importations en hausse de 8,8 %, la demande extérieure insuffisante pourrait réduire la croissance économique de 1,4 point de pourcentage.

La réponse du gouvernement et de l’industrie

Pour faire face à ces défis, le gouvernement et l’industrie automobile s’efforcent de réagir. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, affiche une ambition claire :

« Grâce à la vision royale, le Maroc a atteint une production de 700 000 véhicules par an et vise à dépasser le cap du million d’ici la fin de cette année. »

Le gouvernement mise sur l’électrification du parc automobile, avec pour objectif d’augmenter la production de véhicules électriques de 53 % pour atteindre 107 000 unités d’ici fin 2025. Cette stratégie s’accompagne de projets ambitieux, notamment un partenariat avec Gotion High-Tech, qui investira au moins 2,45 milliards d’euros pour faire du Maroc un acteur clé dans la production et l’exportation de batteries pour voitures électriques.

L’industrie, de son côté, cherche à se diversifier. Stellantis prévoit d’augmenter son taux d’intégration locale à 75 % d’ici 2030, contre 69 % actuellement. Cette démarche vise à réduire la dépendance aux importations et à renforcer la résilience du secteur.

Les autorités encouragent également les investissements dans des créneaux spécialisés, comme les chaînes d’approvisionnement pour véhicules électriques, l’hydrogène vert, ou encore les zones industrielles dédiées à l’automobile. Ces initiatives visent à tirer parti des atouts existants tout en préparant l’avenir de l’industrie automobile marocaine.

Problème à court terme ou défi à long terme ?

La baisse de 7 % des exportations automobiles marocaines soulève une question essentielle : s’agit-il d’un ralentissement passager ou d’une modification profonde et durable du secteur ? En examinant les données disponibles, il apparaît que la situation mêle des facteurs conjoncturels à des transformations plus profondes.

Indicateurs d’un déclin temporaire

Certains éléments laissent penser que cette baisse est momentanée. Le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour, a affirmé que ce recul est transitoire, mettant en avant les efforts du Maroc pour diversifier ses marchés d’exportation.

Malgré une chute des exportations de 7,8 % au début de l’année 2025, la production automobile nationale a bondi de 36 % sur la même période. Cela témoigne de la solidité et de la capacité de réaction de l’industrie marocaine.

De plus, les perspectives économiques du Maroc restent optimistes, avec une croissance du PIB prévue à 4 % en 2025 et 3,6 % en 2026. Ce contexte économique favorable pourrait amortir les difficultés actuelles du secteur automobile.

Cependant, au-delà de ces signes encourageants, le secteur est confronté à des mutations structurelles qui redéfiniront son avenir.

Signes d’une transformation structurelle

D’autres éléments indiquent que le secteur automobile marocain est en pleine transition. La montée en puissance des véhicules électriques (VE) modifie profondément les priorités industrielles.

Le Maroc cherche à devenir un acteur clé dans la chaîne de valeur des VE, grâce à ses ressources en phosphate et ses capacités en énergies renouvelables. L’objectif est ambitieux : produire 107 000 véhicules électriques d’ici fin 2025, soit une augmentation de 53 %.

Néanmoins, cette transition n’est pas sans obstacles. Les tensions géopolitiques, notamment les tarifs imposés par les États-Unis et l’Union européenne sur les produits chinois, ajoutent des incertitudes. De plus, la concurrence avec d’autres hubs méditerranéens complique la tâche. Bien que le Maroc ait surpassé l’Afrique du Sud en devenant le premier exportateur automobile du continent en 2023, il doit continuer à innover pour conserver son avance.

Analyse comparative : court terme vs long terme

Voici un tableau comparatif des dynamiques à court et long terme du secteur automobile marocain :

AspectIndicateurs à court termeSignaux à long terme
DemandeRalentissement des marchés européensPassage progressif à l’électrification
ProductionCroissance de 36 % malgré la baisse des exportationsObjectif de 60 % de VE dans les exportations d’ici 2030
MarchésExportations vers 70 pays, objectif de 100 paysDiversification vers l’Afrique et d’autres régions
InvestissementsProjet Benteler à Kénitra (400 M MAD, 2026)Gigafactory Gotion (1,3 Md USD pour batteries)
GéopolitiqueImpact des tensions commercialesRepositionnement stratégique face aux tarifs sino-occidentaux

Cette analyse montre que le Maroc évolue entre des défis immédiats et des transformations de fond. Comme l’a souligné Taieb Douhlal d’Austics Group :

« Jusqu’à présent, le Maroc a su tirer parti des récents changements géopolitiques. »

Grâce à sa capacité d’adaptation, ses investissements dans les technologies électriques et sa stratégie de diversification des marchés, le Maroc semble bien placé pour transformer ces défis en opportunités à long terme.

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Solutions pour faire face au déclin

Pour relever les défis structurels évoqués, le Maroc s’appuie sur trois axes principaux : diversifier ses marchés, accélérer la transition vers la production de véhicules électriques et renforcer les partenariats entre le secteur public et le secteur privé.

Conquérir de nouveaux marchés d’exportation

Le secteur automobile marocain, fortement dépendant de l’Europe, exporte 90 % de sa production, dont 80 % vers des pays européens.

« La dépendance du Maroc sur les marchés d’exportation européens augmente sa vulnérabilité aux changements qui se produisent à l’échelle mondiale » – International Finance Corporation (IFC)

Pour réduire cette dépendance, le Maroc cherche à tirer parti de sa position stratégique en tant que hub vers l’Afrique. Les marchés émergents, où la demande automobile est en plein essor, représentent une opportunité clé. L’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA) ouvre des perspectives intéressantes, permettant l’accès à des intrants compétitifs tout en élargissant les débouchés.

En parallèle, le développement de corridors logistiques Sud-Sud renforce les connexions commerciales avec des régions comme l’Afrique, le Golfe et l’Amérique latine. Les missions diplomatiques marocaines adoptent également une approche plus ciblée, intégrant des objectifs sectoriels précis et mobilisant la diaspora pour soutenir cette expansion. Ces initiatives visent à réduire la dépendance aux fluctuations des marchés européens et à construire une économie plus résiliente.

Accélérer la production de véhicules électriques et de composants avancés

La transition vers la mobilité électrique devient une priorité pour le Maroc, avec un objectif ambitieux de produire 107 000 véhicules électriques d’ici fin 2025, soit une augmentation de 53 %.

Plusieurs investissements majeurs soutiennent cette ambition. Stellantis fabrique déjà des véhicules électriques à Kénitra depuis 2023, tandis que BYD prévoit d’implanter trois usines dédiées à la mobilité électrique. L’usine Tesla de Kénitra, un projet de 5 milliards de dollars, produira 400 000 véhicules électriques par an et générera 25 000 emplois.

« Le Maroc constitue une passerelle stratégique vers l’Afrique et le monde arabe » – Elon Musk

Le Maroc s’appuie également sur ses ressources naturelles, notamment ses réserves de phosphate, essentielles pour la fabrication de batteries. Gotion High-Tech prévoit d’investir jusqu’à 6 milliards de dollars dans des installations de production de batteries au lithium.

Le royaume vise une intégration locale à hauteur de 80 % d’ici 2030, en développant les fournisseurs locaux et en intensifiant les efforts de recherche. Ces initiatives renforcent non seulement l’industrie automobile marocaine, mais aussi la collaboration entre le secteur public et le secteur privé.

Renforcer la collaboration gouvernement-entreprises

La relance du secteur repose sur une coordination étroite entre les autorités publiques et les entreprises privées. Les accords entre le gouvernement et l’AMICA (Association Marocaine pour l’Industrie et le Commerce de l’Automobile) favorisent l’emploi, le développement des compétences et l’augmentation de l’intégration locale.

Pour attirer davantage d’investissements étrangers, le gouvernement met en place des incitations, simplifie les démarches administratives et investit dans les infrastructures. L’expansion des Zones économiques spéciales dédiées à l’automobile illustre cette approche dynamique.

La formation joue également un rôle central. Des initiatives comme l’académie Renault, qui forme techniciens et managers, ou la collaboration de l’UNIDO avec l’IFMIA et l’OFPPT pour intégrer des pratiques durables dans les chaînes d’approvisionnement, renforcent les compétences locales.

« Nous n’exportions aucune voiture il y a 15 ans. Maintenant, c’est le premier secteur d’exportation du pays » – Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce

Ces efforts soutiennent une vision à long terme visant à maximiser la valeur ajoutée du secteur automobile tout en renforçant son impact économique.

Conclusion : ce que cela signifie pour l’avenir automobile du Maroc

La baisse de 7,8 % des exportations automobiles enregistrée au premier trimestre 2025 marque un moment clé pour l’industrie automobile marocaine. Ce recul, le premier depuis 2020, met en lumière des défis profonds pour un secteur qui contribue à hauteur de 22 % du PIB national.

Les chiffres montrent que cette baisse dépasse un simple ralentissement passager. Les exportations de véhicules assemblés ont chuté de 23,7 %, tandis que celles des composants ont reculé de 14 %. Ces données reflètent le besoin urgent de repenser la stratégie industrielle marocaine face aux évolutions du marché européen.

La transition énergétique en Europe joue un rôle central dans cette situation. En effet, la part des véhicules thermiques a continué de diminuer, passant de 48,3 % en mars 2024 à 38,2 % au premier trimestre 2025, alors que les véhicules électriques (15,2 %) et hybrides (35,5 %) gagnent du terrain. Cette transformation rapide appelle une adaptation immédiate de la production marocaine pour répondre aux nouvelles exigences du marché. Cependant, cette évolution soulève encore des interrogations sur la nature temporaire ou structurelle du déclin.

« Il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives à partir de seulement trois mois de données, considérant le déclin comme potentiellement conjoncturel » – Adil Zaidi, président de la Fédération marocaine de l’automobile

Malgré ces défis, le Maroc mise sur l’électromobilité pour transformer cette situation en opportunité. Le pays s’est fixé pour objectif d’augmenter significativement la production de véhicules électriques d’ici la fin 2025. Des partenariats stratégiques, comme celui avec Gotion High-Tech pour la fabrication de batteries, montrent cette volonté de s’adapter.

La diversification des marchés devient également une priorité. Avec une forte dépendance envers l’Europe, le Maroc cherche à élargir ses débouchés vers l’Afrique et l’Amérique latine, des régions offrant un potentiel de croissance prometteur.

Pour garantir un avenir solide, l’industrie automobile marocaine devra aller au-delà de l’assemblage en développant des technologies locales et en misant sur l’innovation. Cela demandera un suivi rigoureux des indicateurs économiques afin de distinguer les tendances passagères des changements durables, permettant ainsi d’ajuster les stratégies industrielles. En combinant adaptation technologique et ouverture à de nouveaux marchés, le Maroc pourra relever les défis de cette transformation et renforcer sa position dans le secteur automobile.

FAQs

Quels sont les principaux obstacles pour l’industrie automobile marocaine dans la transition vers les véhicules électriques ?

L’industrie automobile au Maroc se heurte à plusieurs obstacles dans sa transition vers les véhicules électriques. En tête de liste, le coût élevé de cette mutation, qui exige des investissements importants dans des technologies et des infrastructures modernes.

Un autre défi notable est la perception des consommateurs. Les véhicules électriques sont encore considérés par certains comme moins pratiques, ce qui freine leur adoption à grande échelle.

Par ailleurs, le manque d’infrastructures de recharge constitue un problème majeur. Développer un réseau de bornes de recharge fiable et accessible à travers tout le pays nécessite des investissements conséquents.

Enfin, l’industrie doit revoir ses chaînes de production et former ses équipes pour répondre aux exigences spécifiques des véhicules électriques. Cet ajustement demande des efforts considérables sur les plans technique et organisationnel.

Comment le Maroc compte-t-il réduire sa dépendance aux marchés européens pour ses exportations automobiles ?

Le Maroc cherche à diversifier ses marchés d’exportation

Le Maroc s’efforce d’élargir ses horizons commerciaux en intensifiant ses échanges avec l’Afrique et le Moyen-Orient. Cette initiative ne se limite pas à rediriger ses exportations, mais inclut aussi le développement de secteurs émergents, comme celui du textile technique. L’objectif ? Étoffer sa base industrielle et réduire sa forte dépendance aux marchés européens.

Pour soutenir cette diversification, le pays investit dans des infrastructures modernes et noue des partenariats stratégiques. Ces efforts visent à mieux gérer les fluctuations des marchés internationaux et à garantir une plus grande stabilité économique. Une telle approche pourrait, à terme, renforcer l’équilibre des échanges commerciaux marocains.

Quelles actions le gouvernement marocain mène-t-il pour soutenir l’industrie automobile face au recul des exportations ?

Les initiatives du gouvernement marocain pour soutenir l’industrie automobile

Le gouvernement marocain met en place plusieurs actions pour stimuler l’industrie automobile, tout en cherchant à limiter l’impact du ralentissement des exportations. Voici quelques-unes des mesures phares :

  • Renforcement des investissements publics dans les infrastructures et les technologies dédiées à l’automobile, pour moderniser et développer le secteur.
  • Soutien à la production locale de véhicules électriques, un levier essentiel pour accroître la compétitivité sur les marchés internationaux.
  • Simplification des démarches pour les investisseurs étrangers, accompagnée d’incitations attractives, afin d’encourager les entreprises à s’implanter au Maroc.

Ces initiatives ont pour objectif de revitaliser l’industrie automobile tout en l’adaptant aux transformations mondiales, notamment en matière de solutions écologiques et technologiques.

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