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Voitures neuves ou importées : que choisir au Maroc en 2025 ?

Yassine El Amrani par Yassine El Amrani
25 juin 2025
dans Actualités
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Voitures neuves ou importées : que choisir au Maroc en 2025 ?

Voitures neuves ou importées : que choisir au Maroc en 2025 ?

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Acheter une voiture au Maroc en 2025 peut sembler complexe, mais voici l’essentiel pour vous aider à décider :

  • Voitures neuves :
    • Coût initial élevé mais garanties constructeur incluses.
    • Exonération de contrôle technique pendant 5 ans.
    • Options modernes (hybrides/électriques).
    • Dépréciation rapide (13 % à 19 % par an).
  • Voitures importées :
    • Prix d’achat souvent inférieur, mais taxes élevées (30 % du prix).
    • Modèles variés introuvables localement.
    • Maintenance parfois coûteuse et démarches administratives complexes.

Résumé rapide :

CritèreVoitures neuvesVoitures importées
Prix d’achatPlus élevéVariable, souvent moins cher
TaxesIncluses dans le prixJusqu’à 30 % du coût
GarantieOuiNon
EntretienRéseau local fiablePièces parfois difficiles à trouver

Conseil : Si votre budget est limité ou si vous cherchez un modèle spécifique, importez. Si vous privilégiez la tranquillité et les options modernes, optez pour le neuf.

Le marché automobile marocain en 2025

Tendances du marché et préférences des acheteurs

Au cours des quatre premiers mois de 2025, 66 321 véhicules ont été immatriculés, marquant une augmentation de 35,5 % par rapport à la même période en 2024.

Le marché se répartit en deux grandes catégories : 58 001 voitures particulières, avec une hausse de 32,89 %, et 8 320 véhicules utilitaires légers, enregistrant une progression impressionnante de 56,95 %. Les SUV continuent de séduire les acheteurs, avec un volume de marché estimé à 1,3 milliard de dollars, reflétant les nouveaux modes de vie des consommateurs marocains.

Les marques chinoises, notamment BYD, s’imposent rapidement grâce à leur excellent rapport qualité-prix et leurs avancées technologiques. Un exemple frappant : les ventes de BYD sont passées de 11 unités en avril 2024 à 415 véhicules en avril 2025.

En termes de parts de marché, Dacia reste en tête avec 22,5 %, suivie par Renault (15,7 %) et Hyundai (9,9 %). Le prix moyen pondéré des voitures particulières devrait atteindre 32 210 dollars en 2025.

L’électrification du parc automobile est une tendance marquante. Les consommateurs privilégient de plus en plus les véhicules économes en carburant et respectueux de l’environnement, ce qui alimente la demande pour les modèles hybrides et électriques. Ces préférences s’alignent avec les politiques gouvernementales qui orientent le marché vers des solutions plus durables.

Réglementations et politiques gouvernementales

Pour accompagner cette dynamique, le gouvernement marocain met en place des mesures spécifiques. Par exemple, l’Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII) ajuste régulièrement ses procédures, notamment pour simplifier les importations de véhicules par les Marocains Résidant à l’Étranger (MRE), en prévision de l’opération Marhaba 2025.

Les MRE âgés de 60 ans ou plus et ayant résidé au moins dix ans à l’étranger peuvent bénéficier d’une réduction fiscale de 90 % sur la valeur neuve d’un véhicule importé.

Depuis janvier 2023, seules les voitures conformes à la norme Euro VI et âgées de moins de cinq ans peuvent être importées, encourageant ainsi l’achat de véhicules neufs ou récents. Toutefois, la fiscalité reste élevée : les véhicules importés des États-Unis, par exemple, sont soumis à 10 % de droits de douane et 20 % de TVA. De plus, le Programme de Vérification de Conformité (VOC) garantit que tous les produits importés respectent les normes locales de sécurité et de qualité.

Le gouvernement soutient également l’innovation dans la mobilité électrique. BYD a déjà implanté une usine au Maroc et prévoit l’ouverture de trois nouvelles usines pour renforcer la production de véhicules électriques. En novembre 2021, une initiative a été lancée pour réduire les droits d’importation sur les cellules lithium-ion, passant de 40 % à 17,5 %, afin de stimuler la fabrication locale de batteries.

« Le Maroc a réussi jusqu’à présent à tirer parti des récents changements géopolitiques, notamment en renforçant ses partenariats commerciaux avec l’Europe et en s’établissant comme un acteur clé des chaînes d’approvisionnement mondiales. Cependant, il est important de noter que ces avantages peuvent ne pas être permanents. » – Taieb Douhlal, directeur opérationnel du groupe Austics

Cette transformation repose également sur des accords de libre-échange qui ouvrent l’accès à plus de 50 pays et 1,3 milliard de consommateurs. En 2023, le Maroc est officiellement devenu le plus grand exportateur automobile vers l’Union européenne, surpassant des pays comme la Chine et le Japon.

Voitures neuves au Maroc : avantages et inconvénients

Avantages des voitures neuves

Acheter une voiture neuve présente plusieurs bénéfices, notamment les garanties constructeur et des économies sur les premières obligations techniques. Les garanties constructeur couvrent généralement les défauts de fabrication, offrant ainsi une tranquillité d’esprit aux acheteurs. De plus, ces véhicules sont dispensés de contrôle technique pendant les cinq premières années, ce qui réduit les démarches administratives et les frais liés à l’inspection. En outre, les coûts de maintenance restent limités durant les premières années grâce à la fiabilité des pièces neuves.

Pour les véhicules électriques, les avantages fiscaux sont encore plus intéressants. Ils bénéficient d’exonérations sur les taxes de circulation. Ce segment connaît d’ailleurs une croissance rapide : le marché mondial des véhicules électriques est estimé à atteindre 108,4 millions de dollars en 2025, avec une progression annuelle d’environ 10,79 % jusqu’en 2029.

Ces points positifs rendent les voitures neuves attrayantes, bien qu’ils soient contrebalancés par certains inconvénients majeurs.

Inconvénients des voitures neuves

Le principal obstacle à l’achat d’un véhicule neuf reste son coût élevé, notamment en raison des droits d’importation et des diverses taxes appliquées. De plus, la dépréciation rapide constitue un autre frein important. Par exemple, les voitures thermiques perdent environ 13,2 % de leur valeur chaque année, tandis que les véhicules électriques se déprécient à un rythme de 15,5 %, et ceux à hydrogène atteignent une baisse annuelle de 19,3 %.

Les frais d’assurance des voitures neuves sont également plus élevés, car ils reflètent leur valeur de remplacement. Sur l’ensemble de leur cycle de vie, les coûts totaux sont significatifs : un véhicule thermique à essence coûte environ 43 188 $, contre 45 449 $ pour un modèle diesel. En comparaison, les véhicules électriques atteignent 67 005 $, et ceux à hydrogène grimpent à 106 409 $.

Les technologies émergentes, comme l’hydrogène, affichent des prix d’achat particulièrement élevés. Par exemple, le SUV à hydrogène NamX GTH est proposé à 95 000 euros (environ 108 307 $), tandis que la version GT coûte 75 000 euros.

Malgré ces contraintes financières, le secteur automobile marocain continue de se développer. Comme l’a souligné Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce :

« Nous n’exportions pas une voiture il y a 15 ans. Aujourd’hui, c’est le premier secteur d’exportation du pays ».

Acheter / Louer une Voiture au Maroc – Avantages et Inconvénients – Je vous dis tout !

Voitures importées au Maroc : avantages et inconvénients

L’importation de voitures au Maroc, bien qu’attrayante pour certains, s’accompagne de plusieurs aspects à considérer, qu’il s’agisse des bénéfices ou des contraintes imposées par la réglementation et les coûts.

Avantages des voitures importées

L’importation permet d’accéder à des modèles introuvables sur le marché local. Cela offre aux acheteurs une plus grande variété de choix, notamment des véhicules avec des options ou des équipements spécifiques qui ne sont pas disponibles au Maroc.

Certains acheteurs bénéficient également de réductions fiscales intéressantes. Par exemple, les Marocains âgés de 60 ans et plus, ayant résidé à l’étranger pendant au moins 10 ans, peuvent profiter d’une réduction de 90 % sur la valeur à l’état neuf de leur véhicule importé. De même, les Marocains rentrant définitivement au pays bénéficient d’une réduction de trois ans sur l’âge du véhicule pour le calcul des taxes et droits. Cette mesure ne s’applique cependant pas aux diplomates et aux étudiants.

Des exemptions temporaires sont également possibles. Les touristes peuvent importer temporairement un véhicule (moins de 5 ans) pour une durée allant jusqu’à six mois. De plus, les diplomates et certains membres d’organisations internationales peuvent bénéficier d’exemptions totales.

Enfin, dans certains cas, l’importation peut être financièrement avantageuse. Les frais d’expédition d’un véhicule depuis les États-Unis vers le Maroc varient entre 1 142 $ et 3 900 $, en fonction du prestataire.

Inconvénients des voitures importées

Malgré ces avantages, importer une voiture au Maroc comporte plusieurs défis.

Les taxes et droits d’importation représentent souvent le plus grand frein financier. Par exemple, pour un véhicule d’une valeur de 10 000 $, les taxes peuvent atteindre 30 % du coût total, en raison des prélèvements habituels de 10 % et 20 % imposés par le gouvernement marocain.

Les exigences de conformité ajoutent une couche de complexité. Depuis 2020, le Maroc a instauré un programme de Vérification de Conformité (VOC) pour garantir que les produits importés respectent les normes locales. Un Certificat de Conformité (CoC), délivré par le gouvernement, est indispensable pour dédouaner le véhicule. Ce dernier doit répondre aux exigences en matière de sécurité, d’émissions et d’autres normes techniques en vigueur.

Les démarches administratives et logistiques peuvent également décourager. L’expédition d’un véhicule depuis les États-Unis prend généralement entre 4 et 6 semaines. À l’arrivée, le propriétaire doit assurer le véhicule, payer la taxe routière annuelle et effectuer une déclaration obligatoire.

Enfin, l’entretien des voitures importées peut poser problème. Les pièces détachées spécifiques sont parfois difficiles à trouver, et les garanties constructeur ne sont pas toujours reconnues localement, ce qui complique les réparations et l’entretien régulier. Cela peut entraîner des coûts supplémentaires et des délais prolongés pour les réparations.

Voitures neuves ou importées : comparaison directe

Voici une analyse des différences entre les voitures neuves et importées au Maroc, basée sur des critères essentiels pour guider votre choix.

Tableau comparatif : facteurs principaux

Le tableau ci-dessous résume les principales distinctions entre ces deux options :

CritèreVoitures neuvesVoitures importées
Prix d’achat initialPlus élevé, notamment à cause des taxes et droits d’importationVariable selon l’âge et l’origine, souvent moins cher
Taxes et droitsInclus dans le prix de vente10 % de droits de douane + 20 % de TVA + 0,25 % de TPI
Frais supplémentairesAucunTransport : entre 1 695 $ et 3 900 $ depuis les États-Unis
Garantie constructeurOui, mais généralement plus courte qu’en Europe ou en Amérique du NordNon disponible
Disponibilité des piècesRéseau officiel bien implantéApprovisionnement parfois limité avec un tarif de 25 % sur les pièces importées
Coûts de maintenanceLégère hausse de 3 % à 6 % liée aux tarifs sur les pièces importéesRéparations souvent coûteuses, les pièces importées représentant environ 50 % des coûts
Valeur de reventeDépréciation standardSe revendent mieux qu’en Europe
Conformité réglementaireAutomatiqueNécessite un Certificat de Conformité (CoC)

D’un point de vue financier, les voitures neuves impliquent des coûts initiaux plus élevés en raison des taxes intégrées au prix. Pour les véhicules importés, les droits de douane (10 %), la TVA (20 %) et la TPI (0,25 %) peuvent représenter jusqu’à 30 % du prix d’une voiture à 10 000 $. À noter que certains profils, comme les Marocains de 60 ans et plus ayant résidé à l’étranger pendant au moins 10 ans, bénéficient d’une réduction de 90 % sur la valeur à l’état neuf.

En termes de maintenance, les coûts augmentent de 3 % à 6 % pour les voitures neuves en raison des tarifs sur les pièces importées. Pour les voitures importées, les réparations peuvent être encore plus onéreuses, car les pièces importées représentent environ 50 % des dépenses de réparation, ce qui impacte particulièrement les gestionnaires de flottes.

Enfin, les démarches administratives sont un facteur clé. Les voitures neuves ne nécessitent aucune formalité particulière, tandis que les véhicules importés doivent obtenir un Certificat de Conformité, respecter les normes de sécurité et d’émissions, et passer par un processus de dédouanement.

Ces éléments montrent l’importance d’une planification budgétaire et administrative rigoureuse avant de faire votre choix.

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Comment choisir entre voitures neuves et importées

Le choix entre une voiture neuve et une voiture importée repose sur plusieurs critères personnels. Votre budget, vos besoins quotidiens et vos projets à long terme jouent un rôle clé dans cette décision.

Budget et financement

Votre capacité financière est souvent le premier facteur à considérer. Les voitures neuves nécessitent un investissement initial plus élevé, mais elles offrent une meilleure maîtrise des coûts grâce aux garanties constructeur et à des frais d’entretien souvent réduits. En revanche, les véhicules importés peuvent sembler plus abordables à l’achat, mais ils engendrent des frais supplémentaires.

Par exemple, importer une voiture des États-Unis implique des frais de transport maritime compris entre 1 600 $ et 3 900 $, auxquels s’ajoutent 10 % de droits de douane et 20 % de TVA. Pour un véhicule valant 15 000 $, les taxes seules représentent environ 4 500 $, soit près de 45 000 dirhams.

Certaines catégories de personnes bénéficient toutefois d’exemptions fiscales. Les Marocains âgés de 60 ans ou plus, ayant vécu à l’étranger pendant au moins 10 ans, peuvent obtenir une réduction de 90 % sur la valeur à l’état neuf. De plus, les Marocains rentrant définitivement au pays profitent d’une réduction de trois ans sur l’âge du véhicule pour le calcul des taxes.

Concernant le financement, les concessionnaires proposent des crédits automobiles à taux préférentiels pour les voitures neuves. En revanche, les voitures importées nécessitent souvent un financement personnel, ce qui peut s’avérer plus coûteux.

Besoins d’usage et style de vie

Au-delà des finances, vos besoins quotidiens et votre style de vie influencent grandement le choix du véhicule.

Pour des trajets urbains courts, une voiture compacte importée peut suffire, même si elle présente quelques signes d’usure. Dans des villes comme Casablanca ou Rabat, où les embouteillages sont monnaie courante, un modèle haut de gamme n’est pas forcément indispensable. À l’inverse, si vous parcourez régulièrement de longues distances, la fiabilité et les performances d’une voiture neuve deviennent un atout majeur.

Les besoins familiaux jouent également un rôle. Une famille privilégiera souvent un véhicule offrant espace et sécurité, avec des équipements modernes comme les systèmes d’assistance à la conduite. En revanche, les célibataires ou couples sans enfants peuvent se tourner vers des modèles plus anciens et économiques.

Enfin, avec la montée en puissance de l’éco-responsabilité et l’augmentation des prix du carburant, de nombreux Marocains se tournent vers des voitures hybrides ou électriques, des options souvent disponibles uniquement sur le marché du neuf.

"Your car should be a reflection of your lifestyle, meeting your needs, preferences, and aspirations."
– Gengras Volvo

Coûts de possession à long terme

L’évaluation des coûts sur plusieurs années est essentielle pour faire un choix éclairé. Les voitures neuves au Maroc ne nécessitent pas de contrôle technique pendant les cinq premières années, ce qui peut représenter une économie notable. De plus, leurs frais d’entretien sont généralement prévisibles.

En revanche, les véhicules importés peuvent entraîner des coûts de réparation plus élevés. Cependant, les voitures d’occasion au Maroc conservent souvent mieux leur valeur que dans d’autres pays, grâce à un taux de dépréciation plus lent.

Pour un investissement à long terme, acheter une voiture âgée de 2 à 3 ans auprès d’un vendeur fiable peut offrir un excellent compromis entre coût et qualité. De plus, maîtriser le darija (arabe marocain) peut s’avérer utile pour négocier efficacement avec les vendeurs locaux.

Enfin, face à l’augmentation des prix du carburant, opter pour des véhicules économes et adopter des habitudes de conduite comme réduire la charge ou vérifier la pression des pneus permet d’optimiser les coûts énergétiques.

Conclusion

En 2025, décider entre une voiture neuve ou importée dépendra avant tout de votre situation personnelle et de l’évolution du marché marocain. Avec 70 % des ménages marocains qui ne possèdent toujours pas de véhicule et 23 % des Marocains prévoyant d’en acheter une dans l’année, cette question concerne un nombre croissant de consommateurs. Passons en revue les points forts et les limites de chaque option.

Les voitures neuves attirent 77 % des futurs acheteurs. Elles offrent des technologies modernes, des garanties constructeur et une tranquillité d’esprit. Cependant, leur coût élevé reste un obstacle pour de nombreux budgets. En revanche, les véhicules importés présentent une alternative intéressante, notamment grâce aux récentes simplifications des règles d’importation pour la diaspora marocaine. Les avantages fiscaux, comme la réduction de 90 % pour les Marocains de 60 ans et plus ayant vécu à l’étranger pendant au moins 10 ans, permettent de réduire considérablement les coûts. Mais attention, des frais cachés et des défis liés à l’entretien peuvent compliquer cette option.

Par ailleurs, dans un contexte économique prometteur, avec une croissance prévue de 3,6 % en 2025 et une amélioration du pouvoir d’achat de la classe moyenne, le marché automobile marocain est en pleine transformation. Les initiatives gouvernementales pour développer les infrastructures et promouvoir des modes de transport plus durables ouvrent de nouvelles perspectives, même si les droits d’importation élevés continuent de poser des défis pour certains segments.

En résumé, les critères comme le budget, l’usage prévu et les coûts à long terme, déjà évoqués dans notre analyse, doivent orienter votre choix. Que vous optiez pour une voiture neuve ou importée, l’essentiel est de choisir un véhicule qui correspond à votre mode de vie et respecte vos objectifs financiers.

FAQs

Quels avantages fiscaux sont offerts aux Marocains résidant à l’étranger pour l’importation d’une voiture au Maroc en 2025 ?

Avantage fiscal pour l’importation de véhicules au Maroc en 2025

En 2025, les Marocains résidant à l’étranger peuvent profiter d’un avantage fiscal important lorsqu’ils importent un véhicule au Maroc. Une réduction impressionnante de 90 % sur les droits de douane est offerte, à condition de remplir certains critères. Ces conditions incluent :

  • Avoir vécu à l’étranger pendant au moins 10 ans.
  • Être âgé de 60 ans ou plus.
  • Fournir des justificatifs prouvant leur résidence à l’étranger.

En plus de cet avantage fiscal, les démarches administratives liées à l’importation ont été simplifiées. L’objectif est de rendre le processus plus accessible et moins contraignant pour les membres de la diaspora marocaine. Ces initiatives reflètent une volonté de renforcer les liens entre les Marocains du monde et leur pays d’origine, tout en réduisant les obstacles financiers à l’importation de véhicules.

Comment l’essor des voitures électriques influence-t-il le choix entre une voiture neuve et une voiture importée au Maroc en 2025 ?

L’impact des voitures électriques sur le choix entre véhicules neufs et importés au Maroc

L’arrivée des voitures électriques change la donne pour les acheteurs marocains, notamment avec des modèles comme la BYD Seagull, proposée à 199 900 DH en 2025. Ces véhicules électriques rendent la mobilité plus accessible, tout en offrant des technologies modernes et une garantie constructeur, ce qui séduit de plus en plus de conducteurs.

D’un autre côté, importer une voiture peut sembler une option moins coûteuse au premier abord. Cependant, cette solution comporte plusieurs contraintes. Les défis incluent la maintenance, la disponibilité des pièces détachées et la conformité aux réglementations locales. De plus, il faut intégrer dans le calcul les taxes douanières et les éventuelles restrictions liées aux politiques environnementales en vigueur au Maroc.

Au final, le choix dépendra de plusieurs facteurs : votre budget, vos besoins spécifiques et votre intérêt pour une technologie plus respectueuse de l’environnement.

Quelles démarches administratives sont nécessaires pour importer une voiture au Maroc en 2025 ?

Comment importer une voiture au Maroc en 2025 ?

Importer une voiture au Maroc en 2025 implique de suivre plusieurs étapes administratives importantes. Voici ce que vous devez savoir :

  • Déclaration en douane : Il est obligatoire de déclarer votre véhicule auprès des autorités douanières marocaines dès son arrivée.
  • Paiement des taxes : Préparez-vous à régler les droits de douane (entre 10 % et 30 %), la TVA fixée à 20 %, ainsi qu’une taxe parafiscale de 0,25 %.
  • Documents nécessaires : Vous aurez besoin du certificat de propriété, du certificat de conformité du véhicule et de la déclaration D16 ter.
  • Assurance temporaire : Une assurance temporaire est indispensable pour couvrir le véhicule jusqu’à ce qu’il soit officiellement mis en circulation.
  • Certificat de dédouanement : Ce document officiel atteste que le véhicule a été dédouané conformément aux règles en vigueur.

Ces démarches sont incontournables pour que votre véhicule puisse circuler légalement au Maroc. N’oubliez pas de vérifier les dernières réglementations auprès des autorités compétentes avant de commencer le processus. Cela vous évitera des surprises et facilitera l’importation.

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