En 2025, le marché automobile marocain est en pleine transformation. Voici ce qu’il faut retenir :
- Croissance rapide : Une hausse de 35,5 % des immatriculations au premier trimestre 2025, avec 66 321 véhicules vendus.
- Voitures électriques et hybrides : Progression spectaculaire de 176,5 % pour les électriques, représentant désormais 3 % du marché.
- Prix attractifs : Les véhicules neufs et d’occasion bénéficient de conditions économiques favorables, comme une inflation limitée à 0,4 % et une baisse des coûts de transport de 3,4 %.
- Incitations fiscales : Exonérations et réductions pour les véhicules verts et les Marocains résidant à l’étranger (MRE).
- Marques chinoises en tête : BYD domine le segment électrique avec une augmentation des ventes de 407 %.
Aperçu des prix :
- Compactes : Dacia Sandero et Logan entre 140 000 et 180 000 MAD.
- Citadines : Renault Clio, Peugeot 208 entre 180 000 et 250 000 MAD.
- SUV : Dacia Duster, VW T-Roc entre 220 000 et 450 000 MAD.
- Utilitaires légers : Renault Express entre 160 000 et 220 000 MAD.
Les acheteurs marocains profitent d’un marché dynamique, soutenu par des politiques fiscales et des avancées industrielles, tout en se tournant de plus en plus vers des véhicules écologiques.
Facteurs économiques et gouvernementaux affectant les prix des voitures
Comment l’inflation et les variations monétaires influencent les prix
En 2025, l’économie marocaine affiche une stabilité notable, avec un taux d’inflation annuel limité à 0,4 % en juin. Cette stabilité contraste avec des hausses de prix dans d’autres secteurs, comme ceux de la viande (+4,0 %) et des poissons et fruits de mer (+3,9 %) au cours du même mois.
Le rôle du dirham marocain est central dans la fixation des prix des voitures. En 2024, cette monnaie s’est appréciée de plus de 2 %, se positionnant parmi les devises africaines les plus performantes. Cette appréciation a permis une réduction directe des coûts des véhicules importés.
Par ailleurs, la Banque centrale du Maroc prévoit une libéralisation complète du dirham, actuellement indexé sur un panier EUR-USD. Une telle réforme pourrait affecter les prix des voitures importées, en les rendant plus sensibles aux fluctuations des marchés internationaux.
Les coûts de transport, quant à eux, ont diminué de 3,4 % en juin 2025, tandis que les prix des carburants ont légèrement augmenté de 0,3 %. Cette baisse des frais logistiques pourrait profiter aux concessionnaires et, à terme, aux acheteurs, en réduisant les prix finaux des véhicules.
Ces conditions économiques et monétaires posent les bases des mesures fiscales adoptées par le gouvernement marocain pour influencer le marché automobile.
Taxes gouvernementales et incitations à l’achat de voitures
Le gouvernement marocain a mis en place plusieurs dispositifs fiscaux visant à encourager l’achat de véhicules. Depuis 2017, les voitures hybrides et électriques sont exonérées de la taxe de circulation, offrant ainsi des économies importantes aux acheteurs.
Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) bénéficient également d’avantages fiscaux spécifiques. Par exemple, les MRE âgés de plus de 60 ans peuvent profiter d’une réduction de 90 % sur les taxes d’importation de véhicules, tandis que ceux qui rentrent définitivement après au moins deux ans de travail à l’étranger obtiennent une réduction de 25 % sur la valeur d’un véhicule neuf. À titre d’exemple, une Toyota Corolla hybride 2023 engendre environ 58 000 dirhams de frais de douane sans ces exemptions.
Le gouvernement travaille également sur un système d’incitations basé sur les émissions de CO2 des véhicules, bien que les détails de ce programme soient encore en cours d’élaboration. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale visant à atteindre 52 % de production énergétique à partir de sources renouvelables d’ici 2030.
Ces mesures fiscales et incitations s’intègrent dans une vision plus large, soutenue par de nouvelles réglementations pour les véhicules verts.
Nouvelles réglementations pour les véhicules électriques et hybrides
Le Maroc a adopté des objectifs ambitieux pour transformer son industrie automobile. Le pays vise une capacité de production annuelle de 107 000 véhicules électriques d’ici fin 2025, tandis que la production de véhicules hybrides atteint déjà 120 000 unités. Ces efforts visent à réduire les coûts de production, ce qui pourrait se refléter sur les prix à la consommation.
Dans le cadre de son engagement lors de la COP26, le Maroc s’est fixé comme objectif que 30 % de sa flotte publique soit composée de véhicules écologiques, qu’ils soient hybrides ou électriques.
Cette politique a également attiré des investissements étrangers majeurs. En septembre 2024, CNGR, un leader chinois dans la production de cathodes pour batteries, a annoncé un investissement de 2 milliards de dollars pour établir une base industrielle au Maroc en partenariat avec Al Mada. De son côté, Gotion High-Tech, fabricant sino-allemand de batteries, a signé un accord d’investissement de 6,4 milliards de dollars pour construire la première usine de batteries pour véhicules électriques en Afrique. Ces projets promettent de créer un écosystème industriel capable de réduire les coûts de production et, par extension, les prix des véhicules électriques.
| Indicateur économique | 2024 | 2025 (Projeté) |
|---|---|---|
| Croissance du PIB réel | 3,2 % | 3,9 % |
| Inflation (moyenne) | 0,9 % | 2,2 % |
| Solde budgétaire (% PIB) | -4,1 % | -3,9 % |
« L’économie marocaine a continué de faire preuve de résilience face aux chocs négatifs, témoignage des politiques et cadres économiques très solides du pays » – Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du FMI.
DÉDOUANER une VOITURE AU MAROC en 2025: CE Qu’Il Faut Savoir
Prix des voitures neuves en 2025
Les changements réglementaires et économiques récents se traduisent par des tarifs attractifs pour les véhicules neufs, rendant le marché particulièrement dynamique.
Gammes de prix par type de véhicule
Le marché automobile affiche une croissance impressionnante de 36,14 % au premier semestre 2025, avec 23 298 ventes enregistrées en juin.
Dans le segment des voitures compactes, les modèles comme la Dacia Sandero continuent de séduire grâce à leur accessibilité. La Dacia Logan suit de près, répondant à la demande pour des véhicules pratiques à des prix maîtrisés.
Les citadines, quant à elles, restent très populaires. La Renault Clio domine ce segment, tandis que la Peugeot 208 attire une clientèle en quête d’une touche plus haut de gamme. Les prix varient généralement entre 180 000 et 250 000 dirhams, selon les options choisies.
Les SUV connaissent une demande croissante. Le Dacia Duster, plébiscité pour son excellent rapport qualité-prix, partage le marché avec le Volkswagen T-Roc, qui cible une clientèle en quête de sophistication. Les prix des SUV oscillent entre 220 000 dirhams pour les modèles de base et 450 000 dirhams pour les versions plus luxueuses.
Enfin, le segment des véhicules utilitaires légers connaît un essor spectaculaire, avec une progression de 56,95 % et 8 320 unités vendues entre janvier et avril 2025. La Renault Express domine ce marché en pleine expansion.
Promotions des concessionnaires et disponibilité des véhicules
Pour répondre à cette demande croissante, les concessionnaires ajustent leurs stratégies. Avec une hausse de 35,5 % des immatriculations sur quatre mois (soit 66 321 véhicules), les stocks s’amenuisent, obligeant les distributeurs à proposer des financements avantageux.
Dacia reste en tête des ventes, avec 3 157 véhicules écoulés en avril 2025, grâce à une politique tarifaire agressive et une gestion efficace des stocks. Par ailleurs, les marques chinoises, comme BYD, gagnent rapidement du terrain et bousculent les modèles de tarification traditionnels.
Tableau comparatif des prix par catégorie de véhicule
| Catégorie | Modèles populaires | Fourchette de prix (MAD) |
|---|---|---|
| Compactes économiques | Dacia Sandero, Dacia Logan | 140 000 – 180 000 |
| Citadines | Renault Clio, Peugeot 208 | 180 000 – 250 000 |
| SUV compacts | Dacia Duster, VW T-Roc | 220 000 – 350 000 |
| SUV premium | Citroën C3 Aircross, Opel Mokka | 300 000 – 450 000 |
| Utilitaires légers | Renault Express | 160 000 – 220 000 |
Cette répartition illustre bien les tendances du marché marocain, où les véhicules économiques dominent les ventes. Grâce à un coût de production particulièrement compétitif au Maroc, estimé à seulement 106 dollars de main-d’œuvre par véhicule, les constructeurs locaux parviennent à maintenir des prix attractifs.
Entre 2019 et 2024, la production automobile au Maroc a bondi de 29 %, confirmant la montée en puissance du secteur et l’impact des politiques économiques et des avancées industrielles déjà évoquées.
Prix des voitures d’occasion en 2025
En parallèle des tendances observées sur le marché des véhicules neufs, le secteur des voitures d’occasion au Maroc affiche des particularités intéressantes. Ce marché est en plein essor, porté par une urbanisation accélérée et une classe moyenne en pleine expansion. Les acheteurs se tournent de plus en plus vers l’occasion, attirés par des coûts initiaux plus accessibles et une offre de véhicules bien entretenus.
Dépréciation : comment elle impacte les prix de revente
La dépréciation, ou perte de valeur d’un véhicule au fil du temps, joue un rôle crucial dans la fixation des prix des voitures d’occasion. Plusieurs facteurs influencent cette perte : la marque, le modèle, l’entretien et les conditions du marché.
Au Maroc, les voitures d’occasion tendent à conserver leur valeur plus longtemps qu’en Europe, grâce à une dépréciation plus lente. Cependant, les grandes règles restent valables : une voiture neuve peut perdre entre 20 et 30 % de sa valeur dès la première année, et jusqu’à 50 ou 60 % après cinq ans.
Les voitures de luxe, souvent plus coûteuses à l’achat et à l’entretien, se déprécient généralement plus vite. En revanche, les marques japonaises et coréennes, réputées pour leur fiabilité et leurs frais d’entretien réduits, conservent mieux leur valeur.
Les tendances mondiales vers des véhicules plus économes en carburant et électriques influencent également la dépréciation. Les voitures gourmandes en carburant risquent une perte de valeur accélérée.
État actuel des prix des modèles populaires
Dans les grandes villes marocaines comme Casablanca, Rabat et Marrakech, la demande pour les véhicules d’occasion reste forte. Les acheteurs privilégient de plus en plus les modèles économes en carburant et respectueux de l’environnement, y compris les hybrides et électriques.
En 2024, le Maroc a importé plus de 180 000 véhicules d’occasion, contre seulement 95 000 véhicules neufs. Cette différence reflète l’attrait du marché de l’occasion, renforcé par les taxes élevées sur les voitures neuves importées, qui poussent les acheteurs vers des alternatives moins coûteuses.
Les prix des voitures d’occasion varient également en fonction de plusieurs éléments comme les risques de fraude, les coûts d’entretien parfois élevés et les disparités régionales. Par ailleurs, les plateformes en ligne dédiées à la vente de véhicules gagnent en popularité et facilitent les transactions.
Évolution de la valeur des modèles populaires
| Période | Taux de dépréciation | Valeur résiduelle |
|---|---|---|
| Année 1 | 20-25 % | 75-80 % |
| Années 2-3 | 15-20 % par an | 45-60 % |
| Années 4-5 | 10-15 % par an | 30-45 % |
| Année 6+ | Dépréciation ralentie | Variable selon l’état |
Les SUV et les berlines japonaises, souvent plébiscités pour leur fiabilité, se déprécient plus lentement. À l’inverse, les voitures de luxe et certains modèles européens perdent davantage de valeur en raison de leurs coûts élevés en pièces détachées et en entretien spécialisé.
Les modèles très recherchés conservent généralement mieux leur valeur. De plus, les véhicules rares ou en édition limitée peuvent voir leur dépréciation ralentir grâce à leur rareté. À l’opposé, les modèles peu populaires ou en surplus sur le marché subissent une dépréciation plus rapide.
Pour maximiser la valeur de revente, il est conseillé d’opter pour des marques fiables, de privilégier l’achat d’occasion et de maintenir un historique d’entretien complet.
Impact des voitures électriques et hybrides sur les prix du marché
L’essor des motorisations électriques et hybrides bouleverse le marché automobile marocain. En modifiant les préférences des consommateurs et en élargissant la gamme tarifaire, ces véhicules redéfinissent les stratégies de prix. Résultat : une demande en forte progression, qui mérite d’être examinée de près.
Intérêt croissant pour les véhicules électriques et hybrides
Les projections pour le secteur des véhicules électriques sont prometteuses : on attend des revenus de 108,4 millions de dollars en 2025, avec une croissance annuelle de 10,79 % prévue jusqu’en 2029. Déjà, au premier semestre 2025, l’adoption des véhicules électriques a explosé de 176,5 %, atteignant 3 % du marché.
Des marques comme BYD dominent le segment, tandis que Citroën, avec une progression impressionnante de 95,9 %, se positionne en deuxième place. Actuellement, les véhicules hybrides et électriques représentent environ 5 % des ventes de voitures neuves, mais cette part devrait plus que doubler dans les deux prochaines années.
Soutien gouvernemental aux véhicules propres
Le Maroc s’engage activement dans la promotion des véhicules écologiques. L’objectif est ambitieux : produire annuellement 107 000 véhicules électriques et 120 000 hybrides d’ici fin 2025.
Les incitations fiscales jouent un rôle central dans cette transition. Par exemple, les véhicules hybrides japonais bénéficient de réductions de droits de douane. Cependant, ces mesures restent modestes face à l’exonération totale accordée aux véhicules diesel européens dans le cadre des accords de libre-échange. De plus, le marché des hybrides rechargeables devrait générer 45,3 millions de dollars en 2025, avec une croissance annuelle de 5,67 % jusqu’en 2029. En parallèle, des investissements publics dans les infrastructures de recharge visent à réduire les inquiétudes liées à l’autonomie, facilitant ainsi l’adoption des véhicules électriques.
Comparaison des coûts : électrique contre thermique
Les politiques publiques influencent également les coûts d’acquisition et de possession. Voici quelques chiffres clés : le prix moyen des véhicules électriques devrait atteindre 98 800 dollars en 2025, tandis que les hybrides rechargeables coûteraient en moyenne 254 800 dollars.
Une étude réalisée en 2024 détaille les coûts totaux de possession sur 15 ans :
- 43 188 dollars pour les véhicules essence,
- 45 449 dollars pour les véhicules diesel,
- 67 005 dollars pour les électriques à batterie,
- 106 409 dollars pour ceux à pile à combustible.
Les coûts d’exploitation confirment l’avantage des motorisations électrifiées. Le coût moyen par kilomètre est de 0,373 dollar pour les véhicules traditionnels, contre 0,172 dollar pour les hybrides et seulement 0,149 dollar pour les électriques. En termes d’entretien, les véhicules électriques sont également plus économiques, avec des coûts annuels variant entre 97 et 519 dollars, comparés aux 190 à 821 dollars pour les véhicules essence.
| Type de véhicule | Coût d’achat moyen | Coût par km | Entretien annuel |
|---|---|---|---|
| Essence | 38 565 $ | 0,373 $ | 190–821 $ |
| Hybride | 48 883 $ | 0,172 $ | Variable |
| Électrique | 64 034 $ | 0,149 $ | 97–519 $ |
Ces données poussent les constructeurs traditionnels à revoir leurs stratégies tarifaires. Les marques spécialisées dans les véhicules électrifiés, comme MG, se démarquent avec des prix attractifs, obligeant leurs concurrents à s’adapter.
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Résumé : ce que les acheteurs automobiles doivent savoir pour 2025
Le marché automobile marocain en 2025 s’annonce plein de perspectives intéressantes pour les acheteurs avertis. Avec une prévision de croissance économique de 3,8 % et une augmentation du marché automobile de 22,4 % au premier semestre 2025, les conditions semblent prometteuses, bien qu’il reste des défis à relever.
Inflation et fluctuations monétaires : Ces deux facteurs joueront un rôle clé, car ils influencent directement les prix des véhicules, qu’ils soient neufs ou d’occasion. Il est donc crucial de prendre en compte cette instabilité dans vos calculs budgétaires.
Moment idéal pour acheter : Le timing peut faire une grande différence. Les meilleures offres se trouvent souvent en fin de mois, de trimestre ou d’année, lorsque les concessionnaires cherchent à atteindre leurs objectifs de vente. Décembre, en particulier, est connu pour offrir les remises les plus attractives.
Véhicules électrifiés : Ces modèles gagnent du terrain, représentant 3 % du marché au premier semestre 2025, avec une progression impressionnante de 176,5 %. Les incitations de l’État, comme les exonérations fiscales, réduisent le coût initial, tandis que les hybrides permettent des économies de carburant allant de 20 à 35 % par rapport aux modèles à essence.
Marché de l’occasion : Les prix des véhicules d’occasion devraient augmenter de 2,4 % d’ici fin 2025, selon Cox Automotive. Un achat anticipé pourrait donc être plus judicieux pour éviter cette hausse.
Financement : Avec un taux de refus de crédit automobile atteignant 11,4 % en octobre 2024, il est conseillé de soigner son dossier financier. Améliorer son score de crédit et comparer les offres de financement peut faire une grande différence.
Entretien préventif : Pour ceux qui souhaitent conserver leur véhicule actuel, un entretien régulier peut non seulement réduire la consommation de carburant mais aussi prolonger la durée de vie du véhicule. Une solution pratique face à la montée des prix des carburants.
Enfin, des marques comme Renault-Nissan, Peugeot, Dacia et Volkswagen continuent de dominer le marché marocain. Leur large réseau de service après-vente contribue à maintenir la valeur de revente et à limiter les coûts d’entretien sur le long terme.
FAQs
Comment les incitations fiscales encouragent-elles l’achat de véhicules électriques et hybrides au Maroc en 2025 ?
Les incitations fiscales et le marché des véhicules électriques au Maroc en 2025
Les incitations fiscales jouent un rôle clé dans l’expansion du marché des véhicules électriques et hybrides au Maroc. Pour encourager leur adoption, le gouvernement a introduit des mesures attractives, notamment la réduction des taxes à l’importation et l’exonération des taxes annuelles. Ces dispositifs visent à rendre ces véhicules plus abordables pour les consommateurs.
Par ailleurs, le développement de la production locale prend de l’ampleur, avec une estimation ambitieuse de 250 000 véhicules électriques produits chaque année. Cette dynamique soutient non seulement la transition vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement, mais contribue également à réduire les coûts pour les acheteurs. En parallèle, ces efforts participent à la diminution des émissions de CO₂, répondant ainsi aux enjeux environnementaux du pays.
Pourquoi les marques chinoises dominent-elles le marché automobile marocain en 2025 ?
En 2025, les marques chinoises dominent le marché automobile marocain
Les marques automobiles chinoises connaissent une croissance fulgurante au Maroc en 2025, enregistrant une hausse impressionnante de 35 % des ventes au cours des quatre premiers mois de l’année. Cette progression leur permet de s’imposer sur environ 32 % du marché, un chiffre qui illustre leur influence grandissante.
Plusieurs éléments expliquent ce succès. D’une part, les exportations de véhicules chinois ont bondi de 18 % au cours du premier semestre 2025, témoignant de leur dynamisme à l’échelle mondiale. D’autre part, ces marques ont investi massivement dans le secteur automobile marocain, en développant des usines de production et en améliorant les infrastructures locales. Enfin, elles séduisent les consommateurs grâce à des prix attractifs et des modèles modernes, souvent axés sur les véhicules électriques et respectueux de l’environnement. Cette stratégie répond parfaitement aux attentes croissantes des acheteurs marocains en quête de solutions plus écologiques.
Quels sont les principaux facteurs économiques et monétaires qui influencent les prix des voitures neuves et d’occasion au Maroc en 2025 ?
Les prix des voitures neuves et d’occasion au Maroc en 2025
En 2025, les prix des voitures, qu’elles soient neuves ou d’occasion, au Maroc subissent des hausses marquées en raison de divers facteurs économiques et monétaires. L’un des principaux éléments est la dépréciation du dirham face à des devises telles que l’euro ou le dollar. Cette baisse de valeur entraîne une augmentation sensible des coûts des véhicules importés, avec certains modèles affichant des prix jusqu’à 50 % plus élevés qu’en 2020.
Par ailleurs, les politiques économiques jouent également un rôle clé. Par exemple, des ajustements de la TVA appliqués à certains types de véhicules impactent directement les prix que doivent payer les acheteurs. À cela s’ajoute une reprise économique post-pandémie, qui stimule la demande, notamment pour les véhicules électriques et respectueux de l’environnement. Ces différents facteurs combinés créent un marché en pleine mutation, où anticiper et planifier ses achats devient plus crucial que jamais.
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